“Le coefficient d’énergie primaire n’a plus de sens aujourd’hui »

Date de publication : 01/01/2020

  • #Énergie Climat
La filière électrique a dévoilé son étude dans un contexte déterminant pour l’avenir climatique de l’Europe…
La COP 25 et les réflexions de la nouvelle Commission européenne sont des opportunités de faire le point sur les objectifs qui ont été fixés dans le cadre de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC), de la PPE, et de la loi Energie-Climat.
C’est un fait : la France n’atteint pas ses objectifs. La publication de l’étude à ce moment clé était aussi un moyen pour nous de le rappeler, et de faire des propositions d’actions qu’il est justement possible de mener pour arriver au respect de ces objectifs.

 

Pour quelles raisons les objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre ne sont pas atteints aujourd’hui dans le bâtiment ?

 

La France n’atteint pas ses objectifs dans le domaine du bâtiment pour plusieurs raisons. D’abord, parce que la Réglementation thermique 2012 en favorisant le gaz dans le logement collectif, a engendré un impact sur les émissions de gaz à effet de serre. Dans le domaine du résidentiel individuel, on se heurte par ailleurs à une politique chaotique de soutien à la rénovation des logements. Les particuliers ne connaissent pas bien les dispositifs de financement dont ils peuvent disposer et ne sont pas suffisamment accompagnés pour mener ces opérations de rénovation. Et puis, faute de contrôle efficace, certaines rénovations ne conduisent pas à une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre.
Dans le tertiaire, on a encore trop peu de rénovations. C’est d’ailleurs l’enjeu du “décret tertiaire” sorti au mois de juillet 2019 et dont l’arrêté sera publié l’année prochaine. Il faut faire plus de rénovations, en les associant à des équipements de pilotage performants, pour réduire effectivement les émissions.
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>> Retrouvez l’intégralité de  l’interview d’Anne Valachs sur L’EnerGeek 

 

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